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Cristiano Codeço De Amorim invite le spectateur à pénétrer dans son intimité qu’il voit comme une réalité parrallèle à son quotidien. Sa vie sexuelle c’est ce qui le détache de son identité portugaise que l’artiste a toujours associé à la virilité et aux codes hétéronormés de la société ; surtout parce que depuis qu’il est arrivé en France, la question : « Tu t’appelles vraiment Cristiano ? Comme Ronaldo ? » est devenue monnaie courante. Au sein de sa famille portugaise, catholique venant d’un milieu rural et ouvrier, son identité sexuelle ce n’est pas un sujet, c’est un interdit. Il y a un sentiment d’oppression constant. Mais au fil du temps, la rencontre avec des hommes, l’acceptation de sa féminité dans son quotidien et surtout la découverte de celle-ci lors de rapports sexuels est devenu sa propre révolte envers sa nationalité et tous les clichés qui y sont associés.

Dans l’installation :

"Only Fems", 2025
enregistrement audio

"Only Fems" est un projet qui essaye de comprendre un désir tabou que des hommes virils ont pour la féminité chez un corps dit masculin. Se positionnant souvent en tant que hétérosexuels, ils se disent « discrets ». Cristiano collecte alors les témoignages anonymes de ses « plan cul » rencontrés sur internet ; des produits d’une société patriarcale-hétéronormée-toxique qui ont un secret commun et qui ont accepté de se livrer. Ainsi l’artiste essaye d’analyser le prototype, l’archétype du mec discret qui recherche de la féminité sur Grindr.

"I love gay porn, I think it is really hot to watch two dudes touch each other because I love men and the only thing better than one man is two men when they’re touching and kissing each other, that’s so fun, um yeah, so, I love gay porn, um, let me know what kind of gay porn do you guys like in the comments", 2025
céramique émaillée

"The title is the lyrics of the song The Fear by Lily Allen", 2025
céramique émaillée

"É uma casa portuguesa com certeza", 2025
céramique émaillée

"CR7", 2025
céramique émaillée